Georges le Polynésien, Sud-Ouest

Au début des années 2000, la fille de Georges et Danièle Vidal, Boétiens de Saint-Pierre-de-Gaubert, s'installe en Polynésie française pour un séjour professionnel. Les Vidal, père et mère, mettent alors le cap vers le Pacifique Sud pour rendre visite à leur fille. Pour les Boétiens, le coup de foudre pour l'archipel est immédiat. Largement impliqué au sein du SUA rugby Georges Vidal contacte la fédération polynésienne de rugby et y rencontre son président, Charles Tauziet. Depuis, les deux sont des amis pour la vie, Puis, Georges Vidal fonde l'association Les Amis de Tahiti de Lot-et-Garonne, tout en multipliant les voyages sur place. En juin dernier il était encore en visite sur son archipel de cœur. Rendez-vous est pris au marché de Papeete, sur l'île de Tahiti, pour une rencontre sur un lieu emblématique de la capitale polynésienne. Georges Vidal connaît le site comme sa poche et affiche le sourire de celui qui s'y sent bien : « Nous avons trouvé en Polynésie un véritable paradis. il y a d'abord des paysages à couper le souffle. En photo, c'est déjà magique, mais les découvrir véritablement c'est en-core autre chose. Et puis, il y a la véritable richesse de la Polynésie : ses habitants. » 

Comme des amis Touché par l'accueil des Polynésiens, Georges Vidal développe à travers son association les relations amicales entre le Lot-et-Garonne et la Polynésie. « Ce sont deux territoires très différents, mais nous rencontrons en Lot-et-Garonne de nombreuses personnes passionnées par les paysages, mais aussi par cette culture polynésienne marquée par l'héritage Maori. » Ici Georges et Danièle y sont accueillis comme des amis qui ne viennent pas assez souvent, il n'y a jamais assez de jours pour ré-pondre à toutes les invitations, rencontrer chacun et visiter la centaine d'îles. « C'est un territoire grand comme l'Europe. Lors de nos voyages nous avons visité quatre des cinq archipels polynésiens. Nous avons été particulièrement touchés par un voyage en bateau jusqu'aux îles Marquises. »

À peine de retour de l'atoll de Fakarava aux Tuamotu, les Vidal se préparent déjà à prendre un vol pour un autre archipel. À la rencontre d'une nouvelle île et de Polynésiens qui démontreront encore que la Polynésie ce n'est pas uniquement beau.

Par Laurent Cluchier 

crédit Sud-Ouest.fr